Pour cet épisode d’automne, Bernard Cribier nous invite à redécouvrir la clarté et la délicatesse d’une voix qui a marqué l’art vocal de la seconde moitié du XXᵉ siècle : Édith Mathis. Soprano suisse au timbre limpide et à la musicalité exemplaire, elle s’est imposée comme l’une des grandes interprètes mozartiennes de son temps, alliant intelligence du texte, pureté du style et émotion contenue.
Les fantômes de l’opéra retrace la trajectoire d’une artiste à la fois discrète et lumineuse, muse de Karl Böhm et partenaire de Dietrich Fischer-Dieskau, dont la voix continue de rayonner dans la mémoire des mélomanes.
Pour aller plus loin
Pour prolonger le plaisir de l’écoute, quelques enregistrements essentiels d’Édith Mathis :
- « Les Noces de Figaro » de Mozart (dir. Karl Böhm, Deutsche Grammophon) – Une Susanna d’une fraîcheur et d’une vérité inégalées.
- « La Flûte enchantée » de Mozart – Pamina incarnée avec une tendresse et une sincérité bouleversantes.
- « Die Schöpfung » de Haydn, dirigée par Karajan – La grâce classique dans toute sa transparence.
- Ses Lieder de Schubert et de Schumann avec Karl Engel et Fischer-Dieskau – L’art du mot et de la nuance portés à leur sommet.
À lire ou écouter : les entretiens de la chanteuse sur l’art de chanter Mozart, ainsi que plusieurs archives de la Radio suisse romande qui témoignent de sa sensibilité artistique et de son exigence.


