L’Orchestre philharmonique de Strasbourg propose un nouveau rendez-vous ! En formation symphonique, les musiciens interprètent des pièces phares de la musique classique. Un concert d’une heure qui se glisse joyeusement dans le quotidien. Cette première édition de « L’heure joyeuse » aura lieu en compagnie de Mozart. L’occasion d’écouter deux œuvres écrites à la fin de sa courte existence : l’Ouverture la plus célèbre du répertoire de l’opéra et sa dernière symphonie.
Le 18 novembre à 19H00, le 19 novembre à 12H30 et le 20 novembre à 19H30 à Cité de la musique et de la Danse. Accent et l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg vous invitent. TENTEZ VOTRE CHANCE CI-DESSOUS
C’est l’occasion de s’immerger dans la vie de Mozart. Depuis son installation à Vienne en 1781, Mozart n’a composé que trois symphonies dont aucune n’est destinée au public viennois. Entre juin et août 1788, il compose d’un coup trois nouvelles symphonies qui vont marquer l’histoire de la musique par leurs idées novatrices. Les raisons pour lesquelles elles furent composées restent inconnues. Elles ne semblent pas être le fruit d’une commande particulière et on suppose que Mozart les a écrites pour un concert qu’il prévoyait de donner à Vienne. Cependant, ces trois symphonies n’ont probablement jamais été données de son vivant.es dates d ‘achèvement de ces trois symphonies sont extrêmement rapprochées : 26 juin, 25 juillet et 10 août 1788. Certains parlent d’un « cycle » de trois symphonies, mais nous n’en avons aucune preuve. Les circonstances de composition de cette symphonie ne sont pas clairement définies. Si Mozart triomphait alors à Prague avec son opéra Don Giovanni, il est certain que le compositeur était à nouveau à court d’argent cet été 1788. Le surnom tardif et apocryphe de « Jupiter », attribué à cette dernière symphonie composée par Mozart est apparu vers 1820. On pense qu’il a été donné par Johann Peter Salomon, célèbre imprésario
La Symphonie n° 41 est la dernière de Mozart. Empreinte d’une grande sérénité et d’un haut pouvoir expressif, elle présente plusieurs éléments nouveaux dans son écriture. Après un premier mouvement riche en surprises, le deuxième semble tout droit sorti d’un opéra, avec son début hésitant ponctué d’accords secs et ses passages inquiétants. Le troisième mouvement, un menuet, vient alléger le propos du mouvement précédent mais conserve tout de même un caractère autoritaire et franc. Enfin, la symphonie s’achève sur un dernier mouvement triomphant et enlevé.

Cette façon de composer est peut-être un hommage à Johann Sebastian Bach, compositeur méconnu des contemporains de Mozart, mais qu’un de ses amis lui a fait découvrir. Par ce mélange des styles, Mozart donne à cette symphonie une dimension nouvelle dont Beethoven saura faire usage par la suite.
Forme | symphonie en quatre mouvements : I. Allegro vivace II. Andante cantabile III. Menuetto. Trio IV. Molto allegro |
Instrumentation | bois : 1 flûte, 2 hautbois, 2 bassons cuivres : 2 cors, 2 trompettes percussions : timbales cordes : violons 1 et 2, altos, violoncelles, contrebasses |
La plupart du temps, les premiers mouvements des symphonies classiques possèdent deux thèmes de caractères opposés. Ici, le premier thème, brillant et rythmique, contraste avec le deuxième plus léger et chantant. Mais Mozart choisit de glisser un troisième thème aux accents populaires à la suite des deux premiers, en guise de conclusion. Ce thème est en réalité emprunté à un air, Un bacio di mano, qu’il a composé peu de temps avant.
Au cours de ce mouvement, Mozart aime créer des effets de surprise. Par exemple, il interrompt soudainement son deuxième thème et laisse passer toute une mesure de silence, avant de faire retentir des accords tutti nuance forte, aux accents tragiques.
Pour clore sa symphonie, Mozart offre un finale aux accents de triomphe et au rythme endiablé. La musique, franche et claire, est un savant mélange de lignes enchevêtrées selon la technique du contrepoint. Les instruments entrent de façon successive leurs lignes mélodiques se suivent et se mélangent.
La Symphonie n° 41 de Mozart, dite « Jupiter », est l’un des sommets absolus du genre. Soyons clairs : il ne s’agit pas là d’une opinion sans fondement ou d’une affirmation dénuée de sens. Musicologues, musiciens et critiques s’accordent sans réserve sur les qualités de l’œuvre. Les adjectifs et les superlatifs ne manquent d’ailleurs pas : « D’une grandeur bouleversante, ardente, artistique, pathétique, sublime, cette Symphonie en ut majeur », selon Ernst Ludwig Gerber, historien de la musique et contemporain de l’œuvre. « Il faudrait d’emblée considérer [Mozart] comme l’un des premiers génies des temps modernes et du siècle écoulé ».
Et puis les musiciens interprèteront l’ouverture de la Flûte enchantée. C’est est une œuvre riche en symboles et idéaux. D’ailleurs, la plupart des thèmes abordés sont inspirés des rituels d’initiation de la franc-maçonnerie dont Mozart faisait partie depuis quelques années. À l‘image d’un franc-maçon, Pamino progresse d’étape en étape à la recherche de la Vérité. Grâce aux lumières de ses réflexions et à la reconnaissance de nombreux symboles, il triomphe des épreuves qui le mènent à la connaissance de soi. Par la profondeur des thèmes évoqués, La Flûte enchantée reflète nos interrogations sur les mystères de la vie, les contradictions du monde et la recherche du spirituel.
L’ouverture présente une grande richesse de contrastes. La forme alterne des passages lents, mystérieux et interrogatifs, avec des passages rapides, pleins de vitalité. Au sommet de son art, Mozart mélange un discours fugué et la forme sonate traditionnelle de la musique classique.
De caractère solennel, le début s’amorce par trois grands accords énoncés par le tutti de l’orchestre : voici le candidat qui frappe à la porte du temple. Le passage initiatique de l’ignorance, symbolisé par un Adagio introductif sombre et tendu, s’oppose à la connaissance représentée dans un Allegro vif, riche en imitations. La première partie en fugato représente le cheminement de l’apprenti. La deuxième partie, plus mélodique, entrecoupée par le thème initial, propose un dialogue entre la flûte et le hautbois. Le retour des accords solennels du début laisse place à un développement du fugato initial, et l’ouverture s’achève dans un final triomphant plein de joie.
Bonjour Accent 4,
C’est vraiment super car mon fils étudie justement cette œuvre de Mozart, en ce moment en classe de musique…
Merci et excellente journée à vous !
Merci pour votre fidélité !
Merci pour cet offre pour écouter ce beau programme, je me suis inscrite mais je suis disponible que pour la date du mercredi 20, Merci
cordialement
Mariannick SITTLER
Merci à vous de nous être fidèle
Merci !