Charles Baudelaire… Beaucoup d’entre nous l’ont découvert sur les bancs de l’école ; « Recueillement », « Une Charogne », « A une passante », « Parfum exotique », « Les Chats », « Les Hiboux », autant de poèmes issus du plus célèbre recueil de la langue française publiés en 1857 chez l’éditeur alençonnais Poulet-Malassis que l’auteur prenait un malin plaisir à le surnommer « Coco mal perché ». Pour fêter comme il se doit le livre dans la capitale alsacienne et ce poète par son intermédiaire, nous vous invitons au voyage.
L’illustration musicale baudelairienne fournit de multiples indices sur la sensibilité artistique postérieure aux Fleurs du Mal. Les compositeurs s’inscrivent dans la lignée de Victor Hugo et de Théophile Gautier, premiers soutiens du poète déchu. Le recueil a fait jaillir une modernité poétique dans les thèmes des animaux, de la mort et celui des plaisirs viticoles. « L’offense littéraire » devient ce soir musicale. Sous les plumes d’au moins 433 compositeurs qui nous laissent quelque 881 partitions écrites entre 1863 et 2022 (soit presque 160 ans), nous allons parcourir quelques pièces de cet immense répertoire à (re)découvrir.
