
La Cité du Train accueillait la deuxième édition du festival steampunk À toute vapeur, du 15 au 16 mars dernier à Mulhouse, en partenariat avec l’Association French-Steampunk. Un événement singulier dans la région alsacienne.

Les visiteurs dans le hall de la Cité du Train à Mulhouse © M. Reibel
Découvrir le musée par la valorisation du patrimoine
Le musée a remonté le temps pour perpétuer le succès de la première édition du festival, avec une ambition constante et audacieuse : faire cohabiter la culture steampunk et le cadre singulier de la Cité du Train, musée ferroviaire européen. D’autant que le Steampunk, sous-genre rétrofuturiste de la science-fiction fusionnant esthétique victorienne et technologie à vapeur, partage un point commun avec ce centre culturel : l’intérêt pour la mécanique et les machines à vapeur.

Griisette, couturière d’une autre époque © M. Reibel

Le cabinet de curiosités du photographe Doctor Frankensteam © M. Reibel
À la manière d’une petite cité, le public, composé aussi bien de visiteurs curieux que d’amateurs de steampunk, a pu déambuler entre les wagons — locomotives à vapeur, voitures voyageurs, motrices de métro — et les stands des exposants venus partager leur passion, échanger et vendre leurs créations : peintures sur bois, photographies du Docteur Frankensteam, vêtements de Griisette et Mister Asticot, ou encore machine à imprimer d’Imprima’Scrap. Les tableaux de Sam Van Olffen et Didier Graffet dialoguaient avec les locomotives. Le tout était agrémenté par des duels de thé et d’ombrelles, des dégustations de mixtures fruitées, mais aussi des conférences animées par Arthur Morgan, président de French-Steampunk, et l’artiste Pomme Cosplay.
Une mécanique bien huilée, dans laquelle la Cité du Train offrait un écrin propice à une rencontre avec la communauté steampunk, qui, elle, participait à la valorisation de ce riche patrimoine industriel.
Une alchimie entre un public conquis et une communauté ravie
Les exposants et le public étaient unanimes : la bienveillance et le respect étaient les maîtres-mots de ce festival. Chacun venait comme il le souhaitait, vêtu d’un joli pull ou d’une tenue plus rétrofuturiste. Cette émulation collective a fait de l’événement un franc succès, aussi bien au sein de la communauté steampunk qu’au-delà du paysage culturel alsacien.

Sylvain Vernerey, directeur de la Cité du Train © Cité du Train – Patrimoine SNCF
Les visiteurs et exposants étaient venus de tous horizons — Suisse, Allemagne, Belgique, Normandie, région parisienne — pour le plus grand plaisir de Sylvain Vernerey, directeur de la Cité du Train, comblé de voir son musée élargir ses horizons et attirer un public toujours plus éclectique. Une belle vitrine, aussi bien pour cette institution d’exception que pour le mouvement steampunk européen.
Alors, au charbon pour une troisième édition ?
Retrouvez toutes les informations sur les sites : citedutrain.com et french-steampunk.fr
Michaël Reibel