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Opus OPS/CIC jeudi 24 mars

Pour cet Opus exceptionnel OPS/CIC EST, Olivier Erouart et Michaël Reibel recevront Ton Koopman, chef d’orchestre, Sébastien Giot, hautboïste solo de l’OPS et Marie Linden, directrice générale de l’Orchestre philharmonique de Strasbourg

Ton Koopman dirige l’Orchestre philharmonique de Strasbourg les 24 et 25 mars. Fondateur et directeur artistique de l’Amsterdam Baroque Orchestra, il explore dans ce concert un répertoire dont il est un spécialiste mondialement reconnu. S’y rencontrent deux compositeurs qui vécurent à la même période. Les harmonies divines de Jean-Sébastien Bach répondent ainsi au brio visionnaire de Jean-Féry Rebel (dont Le Cahos est divisé en sept parties évoquant les sept jours de la Création). Après cette incursion dans l’Europe baroque, le chef néerlandais passe à l’âge classique avec la célèbre Symphonie n°98 de Haydn. Appartenant au groupe des douze « symphonies londoniennes », cette page peut être considérée comme un requiem pour Mozart, dont la disparition, le 5 décembre 1791, avait profondément affecté son auteur.

Au programme

Bach
Suite pour orchestre n°4 en ré majeur
Concerto pour violon n°2 en mi majeur

Rebel
Les Élémens, Le Cahos
Haydn
Symphonie n°98 en si bémol majeur

crédit photo Grégory Massat

Sébastien Giot présentera le concert de musique de chambre du 27 mars, dans le cadre de la résidence d’Alexandre Tharaud à l’OPS.

Pour le bicentenaire de la naissance de Beethoven en 1970, Mauricio Kagel réalise son premier film, Ludwig van. Étonnante série de scènes qui placent le spectateur dans la tête d’un artiste déjà presque isolé par sa surdité, « une sorte de promenade dans la tête de Beethoven » explique-t-il. Sa partition, œuvre inclassable, est réalisée à partir de fragments de morceaux de Beethoven.
Phantasy
est une œuvre de jeunesse de Britten, il la compose à dix-huit ans alors qu’il est encore étudiant au Royal College of Music de Londres. Elle prend sa source dans un quintette à cordes écrit peu de temps auparavant, pièce qui avait remporté un concours de musique de chambre dont l’une des règles spécifiait que la forme des œuvres devait rappeler la Fantaisie du XVIe siècle, soit un seul mouvement. Ce qui a plu dans le Quintette pour piano et cordes en fa mineur de César Franck est aussi ce qu’on a reproché à son auteur : une composition architecturée, ample et dramatique. Il ouvre pourtant la voie à une esthétique nouvelle. Alexandre Tharaud, en résidence cette saison à l’Orchestre, se joint aux musiciens pour interpréter cette œuvre, initialement dédiée à Saint-Saëns.

Au programme

Mauricio Kagel
Ludwig van

Benjamin Britten
Phantasy op.2, quatuor en un mouvement pour hautbois, violon, alto et violoncelle

César Franck
Quintette pour piano et cordes en fa mineur      

Distribution

Charlotte JUILLARD et Si LI violons, Anne-Sophie PASCAL alto, Alexander SOMOV violoncelle, Sébastien GIOT hautbois, Micaël CORTONE D’AMORE tuba, Alexandre THARAUD piano

Cité de la musique et de la danse à 17h

crédit photo Grégory Massat

Enfin, Marie Linden, directrice générale de l’OPS, répondra aux questions d’Olivier Erouart

une émission d’Accent 4, L’Instant Classique,

en partenariat avec l’Orchestre philharmonique de Strasbourg et

avec le soutien du CIC-Est, du Musée Würth et d’Arpèges Armand Meyer

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