Site icon Accent 4

La nouvelle saison de Saint-Guillaume

Ceux qui pensaient avoir tout vu vont être surpris ! Passions Croisées, dévoile sa nouvelle saison 23/24 à Saint-Guillaume et c’est un feu d’artifices : une équipe artistique étoffée de niveau international au service de propositions artistiques originales et engagées. Peinture-Live sur scène, Nuits Blanches, opéra et magie ou encore dîners insolites côtoient escape game et danse contemporaine. Courrez découvrir le programme : ça commence le 14 septembre !

Cyril Pallaud frappe fort, très fort pour l’ouverture de la nouvelle saison. Première édition complète organisée à Saint-Guillaume depuis la pause COVID et les travaux de restauration de l’église, la barre est placée haut. Tous les événements organisés en 2023 ont affiché complet pour ce lieu qui est passé sur toutes les chaînes de TV européennes : « je dois avouer que la pression a été importante pour la constitution de la nouvelle saison car l’attente est là ! Mais c’est un moment unique, quand la fièvre de la création s’empare de vous et que tout est possible, ouvert, avec comme unique but d’émerveiller et de transmettre une émotion. » Une saison de tous les enjeux donc, avec comme objectif de ne pas décevoir un public conquis et de continuer à l’émerveiller.

14 septembre, l’événement de la rentrée 

Le Stabat Mater de Scarlatti dansé et mis en scène

Un concert, une performance artistique, un show ? On ne sait pas comment appeler cette soirée d’ouverture, parrainée par le Consulat Général de Suisse et qui s’annonce comme un des événements culturels majeurs du Grand EST. Tout part d’un chef-d’œuvre baroque, le Stabat Mater à 10 voix de Domenico Scarlatti, servi par le chœur professionnel européen des Ornements. Celui-ci est mis en scène et en lumière par Daniel Knipper, maître éclairagiste connu pour ses illuminations de la cathédrale. Le personnage principal, le Christ, est campé par l’un des danseurs du très prestigieux Béjart-Ballet de Lausanne, Gabriel Arenas Ruiz. Aux pinceaux, Horéa, artiste peintre strasbourgeoise de talent. Elle va réaliser – en direct, un 

Triptyque de la Crucifixion, peignant sur scène. L’idée de mettre en scène le Stabat est apparue comme une évidence au directeur en 2021, lorsqu’il dirigeait l’œuvre devant le retable de Grünewald, à Colmar : « Le Stabat évoque exclusivement la Crucifixion :  que le Christ, personnage muet apparaisse aux yeux du public la rend tangible. Le public n’écoute plus une crucifixion, il vit une crucifixion ! » précise Cyril PALLAUD qui avait toujours dans l’idée de travailler avec l’un des danseurs Béjart-Ballet, suite à l’immense succès de la mise en scène du Boléro.

Un retable peint en live et un vernissage, Horéa, artiste partenaire

Mais le projet a vite explosé vers quelque chose de bien plus grand, qui dépasse musique et danse. C’est une véritable soirée d’art total qui est organisée : « Je passais devant l’atelier d’Horéa en juillet quand j’ai eu un déclic : on chante le Stabat, on joue le Stabat, il faut aussi peindre le Stabat ! Je suis rentré chez Horéa pour lui proposer cash de monter sur scène pendant le concert afin de réaliser un triptyque de la Crucifixion et : elle a dit oui ! »  Lors de la mort du Christ, Horéa portera ainsi le danseur telle une piéta avant de le poser sur le sol pour le peindre intégralement en blanc afin d’en prendre son empreinte sur du lin, empreinte qui complètera le panneau central du triptyque. « Nous avons tout de suite matché, complète Cyril Pallaud. Horéa est une artiste hors-du-commun, tellement intense, fulgurante avec une puissance créatrice impressionnante ! ». Le retable est complété d’un polyptique basé sur la partition annotée de la main du chef, « c’est tellement émouvant – nous confie-t-il. On se sent honoré et fier de voir sa propre écriture sur une œuvre d’art exposée, comme un passage à la postérité ! »

Une croix de 4m réalisée sur mesure pour l’événement, Le Miserere d’Allegri

Mais bien d’autres surprises vous attendent lors de cette soirée, dont une Croix en acacia de 4mètres de haut construite pour l’occasion par Jean-Pierre Schmitt. Le programme est complété par le Miserere d’Allegri et l’intégrale des motets a capella de Bruckner dont nous fêterons le bicentenaire en 2024. Pour compléter le tout, Horéa exposera dans les Jardins de Saint-Guillaume une centaine d’œuvres (peinture, sculptures, …) qui seront disponibles à la vente, dont le polyptique et le triptyque créés lors du concert.

Un plateau artistique international, Guillem Aubry, nouveau chef de chant

L’équipe de Passions Croisées s’étoffe : « J’ai vécu des rencontres extraordinaires », nous avoue Cyril Pallaud, qui a l’impression d’avoir constitué une grande famille, celle de Passions Croisées. Il poursuit : « C’est en étant entouré de personnes inspirées et exceptionnelles que l’on peut avancer et concrétiser ses rêves :  sans mon équipe, artistique, de bénévoles, de partenaires rien ne serait possible ! Et je dois dire que depuis 6 mois, elle s’est beaucoup étoffée. » Parmi les nouveaux arrivant, notons la présence de Guillem Aubry, pianiste et chef de chant à l’Académie de l’Opéra de Paris et à l’Académie Jarrousky. Il sera notamment le metteur en scène de Orphée et Eurydice de Gluck en février prochain et réalisera les décors du Dixit Dominus de Haendel le 5 octobre : « la rencontre avec Guillem s’est faite aux Arc, à l’Académie internationale, où intervient notamment Patricia Petitbond. Ce fut comme une évidence ! » ajoute le directeur qui peut désormais s’appuyer sur un pianiste doté d’une très belle sensibilité à la carrière en pleine expansion puisqu’il sera en tournée à Shangaï le mois prochain.

En avant-première le 6 septembre à 20h, concert de présentation avec les solistes de l’Académie de l’Opéra de Paris

Pour découvrir l’ensemble de la saison, Passions Croisées propose une soirée de présentation à 20h. Dans ce cadre, Guillem Aubry jouera en soliste et accompagnera Margarita Polonskaya, artiste en résidence de l’académie de l’Opéra de Paris. Au programme, la compositrice Pauline Viardot mais aussi Rachmaninov et Chopin (24 préludes) que Guillem donnera en concert dans la cour d’honneur des Archives National de Paris. Les réservations sont obligatoires pour cette soirée.

L’entrée est gratuite et réservée aux membres : l’adhésion est possible le soir même (25€) ou en ligne dès maintenant.

Quitter la version mobile