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Conçu comme un écrin tout en sobriété pour des collections exceptionnelles

Le Museums-Pass-Musées vous donne accès à plus de 350 musées, châteaux et jardins en France, en Allemagne et en Suisse, et à plus de 1000 expositions temporaires. Les musées partenaires se trouvent principalement dans l’est de la France mais aussi en Suisse et en Allemagne. Découvrez le musée Lalique et inscrivez-vous en bas de l’article pour gagner un Pass pour deux adultes et 5 enfants. Le gagnant sera contacté directement. Lalique, un musée du XXIe siècle

Un musée du XXIe siècle

Le musée Lalique est implanté sur l’ancien site verrier du Hochberg, à Wingen-sur-Moder. Si Lalique n’a jamais produit à cet endroit précis, le lieu permet de faire le lien entre la tradition verrière régionale remontant à la fin du Moyen Âge et la manufacture Lalique qui se trouve dans le même village depuis 1921.

(c) Musée Lalique

La tradition verrière dans les Vosges du Nord remonte à la fin du XVe siècle. Peu prospère, la région offre toutefois aux maîtres-verriers les matières premières nécessaires : la silice, élément de base pour la fabrication du verre, et le bois. Gros consommateurs d’énergie, les verriers restent généralement vingt-cinq ou trente ans au même emplacement, le temps d’utiliser les forêts concédées, puis reprennent leurs migrations et sollicitent de nouveaux acensements. Ce caractère semi-nomade explique la sobriété des halles et des maisons d’habitation et l’appellation verreries portatives ou volantes.

Après un XVIIe siècle marqué par la guerre de Trente Ans et les guerres de Succession, le retour à la paix favorise le développement économique de la région et le secteur du verre connaît un nouvel essor. Les verreries vont se sédentariser et parmi celles fondées au siècle des Lumières certaines accéderont à la notoriété et contribueront à la renommée de ce territoire comme Meisenthal, Goetzenbruck ou Saint-Louis.

Le musée Lalique a ouvert en juillet 2011. Il est situé sur le site verrier du Hochberg dont une partie du réaménagement a été confié, suite à un concours, à l’agence Wilmotte à laquelle on doit également la rénovation de salles du musée d’Orsay à Paris ou du Rijksmuseum d’Amsterdam.

(c) Musée Lalique

Le musée Lalique est un lieu unique où vous pourrez découvrir la diversité des créations de René Lalique et de ses successeurs, du bijou Art nouveau au cristal actuel en passant par le verre Art Déco. Il est conçu comme un ensemble, avec une architecture alliant les bâtiments anciens du site verrier du Hochberg et avec d’autres plus contemporains, dans des jardins qui vous invitent à la promenade. 

L’alliance du bâti ancien et contemporain

Conçu comme un écrin tout en sobriété pour des collections exceptionnelles, le musée Lalique s’inscrit parfaitement dans son environnement naturel et architectural. Ainsi, à l’extérieur, l’architecture joue avec la topographie des lieux pour mettre en avant les édifices anciens tandis que le nouveau bâtiment est semi-enterré. Avec son toit végétalisé, il offre une continuité visuelle avec la forêt voisine. Des galeries de verre permettent de faire le lien entre les différents espaces, ouvrant la vue sur les Vosges du Nord ou sur un jardin d’inspiration japonisante.

(c) Musée Lalique

Il y a cinq siècles, quelques verriers nomades construisaient des verreries itinérantes dans une vallée sauvage des Vosges du Nord. Ces pionniers allaient écrire les premières pages d’une aventure industrielle et artistique hors du commun dont le savoir-faire unique perdure encore aujourd’hui… Cueilleurs, souffleurs, tailleurs…Ces maîtres verriers sculptent la lumière selon des techniques et des gestes immuables.

 « Mieux vaut la recherche du beau que l’affichage du luxe. »

René Lalique

Né en 1860 à Aÿ en Champagne, René Lalique se révèle parmi les plus grands de son temps, que ce soit comme bijoutier-joailler ou maître-verrier. Il marque les périodes de l’Art nouveau et de l’Art Déco par son style unique et reconnaissable entre tous.

René Lalique entre en apprentissage en 1876 chez le bijoutier Aucoc. Après avoir suivi des cours de l’Ecole des Arts décoratifs de Paris et effectué un séjour de deux ans en Angleterre, il s’installe en tant que dessinateur en chambre et fournit les plus grands bijoutiers comme Jacta, Boucheron, Cartier, Gariod… En 1885, il reprend l’atelier du joailler Jules Destapes et se lance pleinement dans sa carrière de bijoutier.

L’inventeur du bijou moderne

Corne, ivoire, pierres semi-précieuses, émail, verre… René Lalique utilise des matières jusqu’ici peu considérées dans la fabrication de bijoux. Ses pendentifs, broches et autres colliers figurent parmi les plus représentatifs du style Art nouveau. C’est Emile Gallé, célèbre maître verrier, céramiste et ébéniste français, qui lui donne ce surnom d’inventeur du bijou moderne. 

Femme, faune, flore… Les « 3F » qui résument les principales sources d’inspiration de René Lalique. L’artiste voue en effet une profonde admiration pour le corps féminin. Il s’inspire également beaucoup de la nature qu’il a tant observé enfant, lors de séjours en Champagne chez ses grands-parents maternels.

Les bijoux avant-gardistes de René Lalique plaisent à une élite intellectuelle. Parmi les clients les plus célèbres, on retrouve la comédienne Sarah Bernhardt et le magna du pétrole Calouste Gulbenkian. En 1900, René Lalique remporte un triomphe sans égal lors de l’Exposition universelle de Paris. C’est alors l’apogée de sa carrière de joailler. Mais, qui dit succès dit également tentative d’imitation, ce qui n’est pas pour plaire à René Lalique.

Le verre attire René Lalique depuis quelques temps déjà. En 1907, il rencontre le parfumeur François Coty. À partir de là, il crée pour lui et de nombreux parfumeurs des flacons destinés à des fragrances spécifiques : le contenant a désormais un lien symbolique direct avec le contenu. En 1913, René Lalique achète la verrerie de Combs-la-Ville où il développe la production de ses œuvres en série dans le but de limiter les coûts et de permettre au plus grand nombre d’accéder à ses créations.

Tous situés dans un rayon d’une dizaine de kilomètres, le musée Lalique, le Site Verrier de Meisenthal et le musée du cristal Saint-Louis mettent en valeur la tradition verrière locale et la création contemporaine. Ils forment la constellation des Etoiles Terrestres.

Observateur attentif des êtres et des choses, René Lalique a trouvé dans la nature une inspiratrice féconde. Il l’a disséquée et examinée, épiant ses lignes, ses formes et ses structures particulières, cherchant et trouvant l’étincelle d’une vie inspiratrice. Il a interrogé la vie aquatique, observé les reptiles et les oiseaux et été fasciné par les insectes. Son génie provient de sa capacité à adapter et à composer. Il ne copie pas la nature, il ne stylise pas les différents éléments, il crée en transformant. Des créations que font vivre la magie de la matière. Ses successeurs, eux aussi séduits, ont continué à enrichir le bestiaire.

(c) Musée Lalique

A Meisenthal et à Saint-Louis, la faune a également été une source d’inspiration importante tout au long de l’histoire des Maisons et des sites. La présente exposition a pour ambition de mettre en perspective et en parallèle les œuvres conservées par les trois musées sur cette thématique.

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