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Le musée de l’École de Nancy est l’un des rares musées français dédié à un mouvement artistique : l’Art nouveau nancéien. Au cœur du quartier Nancy Thermal, le musée se situe dans l’ancienne propriété du plus important collectionneur de l’École de Nancy, Eugène Corbin. Bienvenue à la Belle Époque.

(C) Villa majorelle – Musée de l’école de Nancy

Le musée tient son nom de l’association École de Nancycréée en 1901. Le musée de l’École de Nancy ouvre ses portes au public le 26 juin 1964. L’époque n’est pourtant guère favorable à l’Art nouveau, alors jugé démodé et excessif. La persévérance d’un collectionneur, Eugène Corbin, le premier mécène de l’École de Nancy, puis celle de spécialistes dont Françoise Thérèse Charpentier, premier conservateur du musée, permettront à l’École de Nancy de trouver sa place au sein de l’histoire des arts et d’acquérir une renommée internationale.

Œuvre de l’architecte Henri Sauvage construite vers 1901-1902 pour l’artiste Louis Majorelle, classée Monument Historique, est une maison emblématique de l’Art nouveau nancéien.

Bienvenue à la belle époque !

La Villa Majorelle occupe une place toute particulière dans l’histoire de l’architecture. Première maison entièrement Art nouveau de Nancy, elle témoigne d’une parfaite collaboration entre artistes parisiens et nancéiens. C’est ainsi qu’aux côtés d’Henri Sauvage, on retrouve les noms de Jacques Gruber pour les vitraux, d’Alexandre Bigot pour les grès, de Francis Jourdain et Henri Royer pour les peintures sans oublier Louis Majorelle lui-même pour les ferronneries, les boiseries et le mobilier ou encore Lucien Weissenburger pour l’exécution et le suivi du chantier.

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Valérie Thomas – Conservateur en chef du patrimoine Directrice

Ouverte au public depuis 1997, la Villa Majorelle témoigne toujours, tant dans son architecture extérieure que dans sa décoration intérieure, de la notion d’unité de l’art prônée par les artistes membres de l’École de Nancy.

(C) Villa majorelle – Musée de l’école de Nancy

À l’intérieur de la maison, meubles, objets d’art, verreries, céramiques, vitraux, peintures et tissus illustrent la diversité des techniques travaillées par les artistes de l’École de Nancy. Des pièces uniques sont exposées. Elles témoignent de la virtuosité technique de ces artistes, mais également de la diffusion d’objets édités à un grand nombre d’exemplaires. Représentatifs de « l’Art pour tous », il s’agit de petits meubles marquetés, de verres gravés à l’acide ou encore de céramiques de série.

Le musée ne présente pas une stricte reconstitution de l’époque 1900 mais, par la mise en situation d’œuvres, il restitue l’atmosphère de cette période. Les espaces sont disposés de façon à favoriser le parcours libre. Le visiteur est plongé dans l’intimité des œuvres. Une part importante est réservée à Émile Gallé, dont le musée conserve une collection de verreries riche de plus de 400 pièces, mais aussi des oeuvres de céramique et des meubles. 

« Au gii de l’an neuf » Jacques Gruber, lustre « Au gui l’an neuf », 1903-1904

Le musée expose par ailleurs la salle à manger conçue pour les époux Masson en 1903-1906 par Eugène Vallin , en collaboration avec Victor Prouvé pour le plafond peint ainsi que les tentures en cuir et la manufacture Daum pour les luminaires. Outre les grands noms de l’École de Nancy, le musée offre un aperçu du mouvement Art nouveau français avec des œuvres de Guimard, Chaplet, Selmersheim ou Carabin. 

Un jardin extraordinaire !

Le jardin, très agréable avec ses bassins et ses plantations, propose de nombreuses variétés végétales conçues par les horticulteurs nancéiens contemporains de l’École de Nancy. Le parc est inscrit depuis 1999 à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Il abrite notamment trois monuments particulièrement emblématiques de l’École de Nancy et de l’Art nouveau : la porte en chêne des ateliers Gallé, un monument funéraire et un pavillon aquarium.

Le monument funéraire, érigé en 1901 au cimetière de Préville de Nancy, est l’œuvre de l’architecte Girard et du sculpteur parisien Pierre Roche (1855–1922). C’est en souvenir de sa jeune femme que Jules Nathan dit Jules Rais, critique d’art originaire de Nancy, fit construire cette sépulture, ornée de vitraux à décor floral d’Henri Carot et surmontée d’un lys en grès émaillé d’Alexandre Bigot (1862–1927). Cette œuvre constitue un des premiers exemples d’architecture funéraire Art nouveau à Nancy.

Afin d’agrémenter son jardin, Eugène Corbin fit construire aux environs de 1904, un pavillon circulaire abritant un aquarium. Réalisé dans l’esprit des fabriques des parcs du XVIIIe siècle, il s’agit d’une des constructions les plus originales de l’époque. Lieu de détente et de contemplation dédié au monde aquatique, ce monument est attribué à l’architecte Weissenburger. Le sous-sol et le rez-de-chaussée, avec les aquariums, sont consacrés à la faune marine alors qu’au premier étage, une terrasse panoramique domine le parc. La porte et les impostes des fenêtres sont ornées de vitraux de Jacques Gruber. Ces verrières proposent des scènes aquatiques où des plantes, nénuphars, sagittaires d’eau, algues sont associées à des poissons, mouettes et grenouilles. Le sous-sol présente un décor de grotte en rocaille, son bassin communique avec une pièce d’eau artificielle aménagée dans le parc. 

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