Le 22 avril 2025 marque le centenaire de la disparition d’André Caplet, compositeur et chef d’orchestre français dont l’œuvre, à la fois raffinée et audacieuse, mérite d’être redécouverte. Disparu à seulement 46 ans des suites de complications liées aux gaz toxiques inhalés durant la Première Guerre mondiale, Caplet laisse un héritage musical d’une rare sensibilité.
Un musicien précoce et talentueux
Né en 1878 au Havre, André Caplet se distingue très tôt par ses dons exceptionnels pour la musique. À 20 ans, il remporte le prestigieux Prix de Rome devant Maurice Ravel, ce qui témoigne déjà de son talent hors norme. Rapidement, il se fait un nom en tant que chef d’orchestre et devient un proche collaborateur de Claude Debussy, dont il orchestre plusieurs œuvres, notamment La Boîte à joujoux et Le Martyre de saint Sébastien.
Un style musical raffiné
Loin de se contenter d’être un disciple de Debussy, Caplet développe un langage personnel, subtil et expressif. Son goût pour le mysticisme et la poésie transparaît dans des œuvres telles que Le Miroir de Jésus, une fresque vocale d’une profonde spiritualité. Son catalogue comprend également des pièces de musique de chambre, des mélodies et des orchestrations qui témoignent de son ingéniosité harmonique et de sa sensibilité orchestrale.
Une redécouverte nécessaire
Trop souvent éclipsé par ses contemporains, André Caplet mérite aujourd’hui une attention renouvelée. Son apport à la musique française du début du XXe siècle est indéniable, et ses compositions, d’une finesse exceptionnelle, continuent d’inspirer interprètes et auditeurs.
A l’occasion du centenaire de sa mort, redécouvrez ce compositeur à travers une programmation spéciale, mettant en lumière son art unique et son immense contribution à la musique classique. Une belle manière de rendre hommage à cet artiste dont la voix, bien que trop tôt éteinte, résonne encore à travers son œuvre.