Pour saluer tous les organisateurs qui se sont tant investis dans la préparation de la fête de la musique en Alsace, l’équipe d’ACCENT 4 a choisi de saluer le travail de la Chorale « Clé des chants » et de l’entente musicale Westhouse-Stotzheim.
Les orages ont quelque peu perturbé cette fête à Westhouse, mercredi, mais malgré tout sur la Place de l’Église, les tables étaient bien remplies. Le public a apprécié la représentation de la Chorale Clé des Chants et de l’entente musicale Westhouse-Stotzheim. devant quelques bières et tartes flambées.
Un concert basé sur l’entente musicale
Entourée d’enfants qui jouent, la Clé des Chants a présenté son programme en première partie de soirée. Les choristes ont chanté Quand je vois Léon des Swingirls, Résiste de France Gall, I Still Haven’t Found What I’m Looking For d’U2, Respire encore de Clara Luciani ou En chantant de Michel Sardou. L’entente musicale Westhouse-Stotzheim a animé la seconde partie de la fête de la musique avec des musiques populaires (valses alsaciennes, polkas) et des titres comme Dancing Queen d’ABBA ou The Best de Tina Turner.
Un rendez-vous à ne pas manquer
Pour beaucoup – originaires de Westhouse et des environs –, cette fête est avant tout un rendez-vous à ne pas manquer. Les autochtones s’y retrouvent pour discuter des dernières actualités, prendre des nouvelles des voisins et profiter du concert. Le public était constitué d’habitués, de proches des choristes et des musiciens, de curieux. Une fête « conviviale », « sympathique », « villageoise » selon les mots du public ravi d’être là.
Virginie Klethi, cheffe de la chorale Clé des Chants et membre de l’entente musicale Westhouse-Stotzheim a accepté de passer au micro d’Accent 4.
Vous êtes la fondatrice et la cheffe de chœur de la chorale Clé des Chants, pouvez-vous nous parler de cette chorale ?
C’est une chorale que j’ai créée en septembre 2009 quand j’étais en troisième année de licence de musicologie. J’ai vu un de mes camarades diriger un chœur et je me suis dit « pourquoi pas moi ? ». Je voulais faire quelque chose aussi qu’on n’entend pas souvent dans les villages, c’est-à-dire plus de musiques populaires mélangées à de la musique savante. On chante aussi bien du Brahms, du Fauré, du Haendel comme du Michel Sardou, comme vous avez pu l’entendre ce soir, Clara Luciani, Toto, Queen…
Pourquoi est-ce important de partager la scène entre la chorale et l’harmonie ?
Ce soir, c’est la fête de la musique et je fais partie des deux associations. Par tradition, il y avait une petite fête de la musique qui était faite de manière informelle, il y avait une petite fête qui se faisait avec l’Harmonie. Progressivement, quand j’ai fondé la chorale, on a discuté avec les membres du comité de l’Harmonie et on s’est dit : « pourquoi pas agrandir cette fête et en faire la première fête du village ? ». C’est la première fête de soirée qu’on a dans le village. Même si elle est en semaine, ce n’est pas grave. La fête permet de faire vivre un petit village comme Westhouse. C’est important de partager la musique entre les associations et le public.
Beaucoup de personnes du public venaient du village ou des environs…
Oui, surtout des autochtones. Ils sont toujours prêts à nous soutenir. Ici, on a gardé ce petit cocon très « village ». Les voisins se retrouvent lors d’un moment convivial où chacun, en toute simplicité, s’assoit à la table de l’autre. On n’a pas eu une écoute très soutenue mais ce n’est pas grave, l’ambiance était là et c’est le plus important, je crois.
L’orage et les quelques gouttes de pluie ont eu raison de cette fête de la musique 2023. Un événement essentiel pour la vie sociale et culturelle de ce village. Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition.